A l’origine de l’ANTRED, il y a la famille de Tiphaine Véron. Cette touriste française a disparu à l’âge de 36 ans au cours d’un voyage au Japon en juillet 2018. Depuis le début, la famille de Tiphaine se démène pour découvrir la vérité « à l’autre bout du monde » aussi bien au Japon qu’en France où le dossier a échappé de justesse à un non-lieu. Une enquête est actuellement menée par le pôle des cold cases de Nanterre pour « enlèvement et séquestration » et le Comité des disparitions forcées de l’ONU est mobilisé pour obtenir des réponses auprès des autorités japonaises.

En 2024, pour atténuer les souffrances des familles traversant une épreuve similaire, pour ne pas les laisser affronter seules une disparition à l’étranger, pour fournir une aide concrète, les proches de Tiphaine ont décidé de fonder une association d’intérêt général.

Le constat était sans appel : un combat judiciaire est une épreuve en soi, la dimension internationale ajoute de la douleur à la douleur. Et jusqu’ici en France, aucune association, aucune fondation, aucun réseau d’entraide n’était prévu pour faire face à pareille situation.

L’ANTRED a pour vocation de combler ce vide par tous les moyens utiles aux Français victimes d’une disparition à l’étranger et hors métropole. Partage d’expériences et mises en relation avec des experts compétents, diffusion d’avis de recherche ou d’annonces sur les réseaux sociaux, outils pour lever des fonds, conseils pour médiatiser une affaire, soutien psychologique… Les missions de l’ANTRED sont multiples, au service des familles en quête de vérité.